2011年4月19日星期二

Risques liés à l’international
Introduction

Le commerce international signifie non seulement une grande opportunité, mais aussi un risque non négligeable.

Plan du Cours
Chapitre 1 : Risques liés au commerce international
Chapitre 2 : Risque de paiement
Chapitre 3 : Risque de change

Chapitre 1 : Risques liés au commerce international

A. Risques spécifiques liés à l’international

Il faut toujours identifier :
• L’objet du risque
• Le niveau de réalisation
• Sa nature
Pour cela une approche fonctionnelle est nécessaire réalisée à travers les différents fonctions de l’entreprise. Dans ce cas, on va alors distinguer plusieurs types de risques :
• Le risque politique : ce risque est souvent avancé, mais très difficile à identifier
• Le risque économique : il découle d’une modification anormale des coûts
• Le risque juridique : lorsque l’entreprise réalise une opération à l’étranger elle doit respecter le droit du pays d’accueil. Ce risque est parfois ignoré, et souvent rencontré trop tard.
• Le risque technologique : il apparait puisque sur le marché, il existe très peu de standard. Donc le problème qui peut se poser est celui de la compatibilité du produit avec la zone cible.
• Le risque de change : lié aux variation des taux de change (plus détaillé dans le Chapitre 3)

a. Risque politique

Comme son nom l’indique il est lié à l’activité politique.
Lors d’une opération à l’étranger, on doit toujours respecter la loi du pays d’accueil. Mais le gouvernement respectif (du pays cible) peut voter différentes lois, qui peuvent exercer une influence négative sur l’activité de l’entreprise qui souhaite s’implanter dans le pays, comme par exemple :
• Expropriation/nationalisation
• Atteinte à la propriété
• Entrave à l’activité : comme par exemple différentes taxes
• Mesures liées à la fermeture des frontières (interdire sorties de devises, ou la Banque Centrale peut bloquer le transfert de fonds vers l’étranger)
En ce qui concerne les assureurs, un risque politique peuvent être les risques naturels (par exemple, en cas de tremblent de terres ces risques ce sont des risques politiques non diversifiables à l’échelle d’un pays)


b. Risque économiques

Ce risque est donc lié non seulement à une modification anormale des coûts, mais aussi aux infrastructures des pays d’accueil (par exemple un problème d’infrastructures entraîne un problème de transport de marchandises vers le point de vente, donc baisse des ventes).
Ce risque est difficile à quantifier et généralement non couvert.

c. Risque technologique

C’est un risque lié à un nouveau standard, en sachant que sur le marché très peu de standards arrivent à survivre. Dans ce contexte, plusieurs entreprises (même concurrentes), décident de travailler ensemble, sur un même standard, pour augmenter les chances de survie de celui-ci sur le marché : ce sont ce qu’on appelle des « associations intra-industrielles ».
Ce risque est aussi lié au pays d’accueil, notamment en ce qui concerne les réglementations (exemple : les aérosols en Europe). Il faut en effet, regarder les règlementations d’un pays et ensuite faire des investissements dans des nouvelles technologies, seulement si l’environnement est propice.

d. Risque juridique

Dans ce cas, plusieurs branches du droit sont concernées, les plus importantes étant :
• Droits des contrats internationaux
• Droit social
• Droit fiscal
• Droit économique
La législation du pays cible joue un rôle très important, et des différences peuvent apparaitre entre les textes et la pratique.

B. Chronologie des risques

Une vente commerciale se déroule en plusieurs étapes :
• Elle commence souvent par une prospection
Dans ce cas auront lieu des dépenses de prospection, mais étant donné que le revenu est toujours incertain (on ne sait pas si ça va marcher), des « assurances prospection » existent.
• Si la prospection réussit, l’étape suivante est l’implantation
Lorsque des investissements à l’étranger sont effectués, des risques de type politique et juridique apparaissent.
• Ensuite on a ce qu’on appelle « la présentation de l’offre »
Cette étape signifie une prise d’engagement sur le prix, ce qui peut entrainer non seulement un risque économique, mais aussi un risque de change (devises).
• La commande
Dans ce cas un risque de fabrication apparait, car le client peut annuler sa commande, et donc l’argent dépensé par l’entreprise pour répondre à cette demande ne sera pas rentabilisé. Deux conditions :
o Si l’interruption est à l’initiative d’un client privé, il s’agit d’un risque de nature commerciale
o S’il s’agit d’un cas de force majeure, donc d’un client public, c’est un risque politique.


• Emballage/expédition
Le prestataire qui exerce le transport est responsable de la marchandise, mais souvent sa responsabilité est limitée, en raison de l’existence d’un plafond.
• Réception/ mise en service (notamment pour les biens d’équipement)
L’entreprise qui vend peut être responsable des dommages résultant de l’utilisation du bien.
• Paiement
Le client souhaite toujours des délais. Mais plus le délai est long, plus le coût est important pour celui qui vend. Délai long signifie alors BFR important, mais aussi risque élevé (de ne pas être payé), donc bien sur dans ce cas le fournisseur préfère des délais court.
Mais le client a toujours plus de poids dans la négociation.

C. Le risque de prospection

Pour garantir l’entreprise conter le risque d’un échange commercial, des « assurances prospection » existent.

Fonctionnement de l’assurance


0 1 2 3 4 5

Demande d’assurance :
-zone
-exercice : temps
-budget

Période d’amortissement.
Reversements : on reverse une fraction du chiffre d’affaire sur la zone en question. La somme des reversements a un plafond égal aux indemnités reçues.

Prospection : de 1 à 3 donc durée de 2 ans. Il existe une période de garantie pendant laquelle on reçoit une indemnisation






Explications schéma :
Si la prospection est un succès, l’entreprise recevra des indemnités. Cela voudrait dire qu’elle va générer du chiffre d’affaires, donc elle devra aussi effectuer des reversements. Les reversements sont égaux aux indemnités, donc le coût sera limité au coût du contrat, à savoir de la prime d’assurance.
Si la prospection est un échec, l’entreprise reçoit toujours une indemnité pour les pertes subies à cet échec, mais vu qu’elle ne génère pas de chiffre d’affaires, il n’y aura pas de reversements.
Un contrat d’assurance prospection doit être établi. Ce contrat contient :
• La zone choisie
• La période de garantie
• La date de prise d’effet
• La durée et le taux d’amortissement (qui vont servir à calculer les reversements)
• La prime (en général, elle d’environ 3%)
• Le budget
Le budget de prospection regroupe les frais liés à la prospection, les frais d’adaptation du produit, la publicité, les frais de représentation…
Tout le monde a droit à un contrat d’assurance, sous réserve de taille (chiffre d’affaires inférieur à 150 millions d’euros)
L’indemnisation reçue représente le minimum entre le budget est la dépense réelle (par exemple si le budget est de 150.000€ et les dépenses de 100.000€, la couverture sera de 100.000€) multiplié par un certain pourcentage du budget (qui est exprimé dans le contrat initial).
Le reversement représente lui aussi un certain pourcentage du budget (exprimé dans le contrat) multiplié par le chiffre d’affaire sur la zone choisie.
En cas de vente sur la zone, le reversement est déduit de l’indemnité.
L’indemnité est versée à la fin de chaque exercice, ce qui pose un problème de trésorerie pour les petites entreprises. C’est pour cela qu’il existe ce qu’on appelle « une avance sur indemnité » (en ce qui concerne le schéma précédent, l’avance pourrait être par exemple accordée en année 2). Les conditions :
• Pour les très petites entreprises (chiffre d’affaires inférieur à 1,5 millions d’euros) : l’avance représente 50% de l’indemnité, et est versée en début d’exercice. Dans ce cas indemnité= budget X taux d’indemnisation
• Pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 1,5 millions d’euros, l’avance représente 65% de l’indemnité
Les délais de traitement sont en général rapides : environ 10 jours sous condition d’un budget inférieur à 100 000€ et inférieur à 1 an, et de 1 à 2 mois pour un budget supérieur à 100 000€ et à 1 an.

20/01

D. Le parrainage bancaire

Prospection=>assurance prospection=>financement 100% de la prospection.
Cette opération présente peu de risques.
L’assuré transfert les bénéfices de l’indemnité à la banque, et la banque est assurée de recevoir l’indemnité. Cette opération s’appelle « subrogation ».
Suite à tout ça l’accord est plus facile, et donc le taux plus faible.

Chapitre 2 : Risque de paiement

80% des difficultés financières proviennent d’un déficit de règlement.
Exemple :
Une PME, à une marge de 10% a un chiffre d’affaire de 4 millions d’euros. Elle rencontre un impayé de 50 000 euros.
Quel chiffre d’affaire doit-elle générer pour absorber l’impayé ?
Le bénéfice doit être égal à l’impayé.
10% x CA=50 000
CA= 500 000
On a alors une augmentation, en passant de 4 millions à 4,5 millions, soit une augmentation de 12,5%.

A. Composant d’une politique de couverture du risque client
1. Approcher le risque client
• Relation entre concentration du chiffre d’affaire et le risque client
Plus le chiffre d’affaire est concentré, plus le risque élevé.
• Relation entre la qualité du client et le risque client
Il existe deux catégories de clients :
o Privés
o Publics : plus fiables, lorsqu’il n’y pas de faillite. Dans ce cas il faut aussi faire attention aux délais
Du point de vue de l’assurance, le risque de paiement devient un risque commercial lorsqu’on a à faire avec le privé, et un risque politique lorsqu’on a à faire avec le public.
La relation entre l’environnement et le risque de paiement varie en fonction du pays cible. Plusieurs méthodes existent pour mesurer la qualité du client :
o Notation COFACE
o Historique des règlements
o Notation d’agence (Standard&Poor’s, Moody’s, Fisch): en général pour les grandes enterprises
o Missions économiques
o Greffes du Tribunal de commerce
La qualité d’un client évolue dans le temps.
• Risque et échéance accordée
Si la durée de prêt augmente, le risque augmente.

2. Analyse du risque client

Pour cela on utilise des tableaux de bord, dans le but de présenter une synthèse de la situation. Dans ce cas, on utilisera la politique de l’entonnoir : en partant du général à la cause du problème.
• Analyse des délais de règlement
Exemple : une entreprise vend à 30 jours fin de mois : donc tout le chiffre d’affaire du mois M doit être réglé avant la fin du M+1


Mois
CA M+1
D3 M+2
D1 D2 D3 M+3
D1 D2 D3
Facture 1
Facture 2
.
.
.
Facture N 1000
600
.
.
.

1000


600



Somme
Retard 100000
9000
31000
5 10000
15 9000
25 8000
35 10000
45 5000
55
Total somme= 82 000
Total retard=65 jours
M= mois
D=décade

Quel est le retard associé à M+2, D1 ?
10 jours car le règlement aurait du être fait en M+1, mais en réalité cela signifierais surestimer, c’est pour cela qu’on prend en général toujours le milieu d’une décade. Alors dans cas le retard est alors de 5 jours.
En m+2, D2 le retard est de 15 jours (5+10)

Fraction à l’heure : 9% pour M+1 et 31% de retard de 5 jours (M+2, D2). On observe donc que le problème de retard est assez important pour cette entreprise. Et que le retard est en effet supérieur ou égal à 65 jours.

Concernant le délai on a les conditions générales de vente mais aussi des conditions particulières de vente. Cela permet de déterminer en effet, le délai consenti et le délai subi.
Pour le délai subi deux sources existent :
• A l’origine de l’exportateur
• A l’initiative du client

Exemple :
Une entreprise a 4 catégories de clients :
• Filiales
• Importateurs
• Distributeurs
• Autres

Filiales Importateurs Distributeurs Autres
CGV
Conditions particulières
Délai moyen selon facture
Délai total
Délai client 60
60

64

69
5 60
90

99

110
11 30
33

36

60
24 30
30

33

40
7

Délai client= délai total-délai moyen selon facture
A observer :
• Délai particulier pour les importateurs
• Délai client du distributeur
• On n’arrive pas à envoyer la facture le jour J
Comment calculer le retard moyen ?
(9x0+31x5+…+5x55+18x65)/100

Diagnostique multicritères : 2 critères :
• Encours que le client détient
• Qualité client

Encours
Risque 0-10 10-20 20-50 50-100 Total
Très faible
Faible
Moyen
Fort
Total 12/84
60/360
45/255
5/25
122/694 28/420
86/1118
65/215
15/225
194/2478 23/920
44/1320
24/600
10/400
101/3240 11/880
100/700
16/2600
6/360
133/3000 74/234
200/3498
150/2000
36/1010
460/9412

Deux données :
• Le nombre de clients
• L’encours total de la catégorie

Risque fort : encours>20 000 : 16 clients pour 760 000
Risque moyen : encours supérieur ou égal à 50 000 euros


3. Négociation des conditions de vente

Cela dépend de la qualité du client.
Par exemple pour un client dont le risque est très faible, le règlement se fera sous 90 jours, par virement : le délai est long, donc l’encours sera important.
Par contre, pour un risque for :
• le mieux serait que tout soit payé à la commande (et même un acompte)
• lettre de crédit stand-by
• remise documentaire (délai court-encours faible)

27/01
Scénario de relance

Le scénario doit être adapté en fonction de l’actualité.
Pour les clients à risque fort on effectue une relance téléphonique, en laissant un délai de 3 jours. Risque moyen, toujours une relance téléphonique, mais cette fois ci le délai est de 5 jours, et pour un client à risque faible, la relance se fait pas écrit, avec un délai de 10 jours.
La diplomatie joue un rôle essentiel, et il faut toujours faire attention à l’origine du retard.
Deux types de personnes peuvent effectuer la relance :
• crédit mannager
• un commercial : quelqu’un qui connait le client. Ce commercial est payé sous forme de prime, du chiffre d’affaires encaissé.
Le système d’information de l’entreprise a un rôle primordial, et ce sont des logiciels qui comptent.
Pour faire une relance il faut faire un tableau de bord.

Solutions bancaires/ Assurance crédit

Il faut toujours être préventif, et pour cela il existe 2 possibilités :
• l’auto-assurance : ce qui signifie en fait, absence d’assurance
• transfert de risques sur un autre agent (cet agent devra être rémunéré)

L’affacturage

Une solution bancaire peut être l’affacturage. 2 caractéristiques :
• transfert de propriété des créances= transfert des risques
• recevoir une partite du nominal des créances
Prestations du factor (celui qui effectue l’affacturage) :
• il assume le risque
• il assure le suivi administratif des factures
Rémunération factor :
• frais par compte client
• risque représenté par le portefeuille client qu’il veut affacturé
Le risque lié à l’affacturage est un risque commercial




Assurance crédit
Exercice 1 page 3


CA facturés
Recettes
Encours 3/01
15

15 9/02

12
3 13/03
89

92 17/04

90
2 20/04
150

152 06/05
70

222 24/05

120
102 13/06

100
2 15/06
30

32

Conclusion : l’encours réel dépasse l’autorisation de 50 000€. On doit alors assumer le risque de l’excédant.

Exercice 3 table 3

Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9
CA prévisionnel 80 60 70 80 100 90 60 80 100
Règlement

80
60
70
80
100
90
60

Encours avant
règlement 80 140 210 210 250 270 250 230 240
Encours après règlement 80 140 130 150 180 190 150 140 180

Conclusion : très mauvaise protection. 190 000€ non couverts par l’assurance

Lettre de crédit stand by
C’est une garantie bancaire à la première demande. Un engagement de la banque à payer un certain montant sous présentation des documents. Dans l’exercice précédent le montant maximum non couvert était donc de 190 000€.
Les documents à présenter sont :
• bordereau d’expédition
• déclaration de non règlement

B. Couverture par assurance
1. La COFACE

C’est le leader mondial de l’assurance crédit. Elle est utilisée par 20% des exportateurs français. Elle est privée.
La COFACE a deux missions :
• au compte propre, c’est à dire elle agit par elle-même. Dans ce cas il d’agit du secteur privé, ce qui entraine une certaine concurrence. Il s’agit des actions à court terme, d’environ 6 mois pour les biens de consommation courants, 3 ans pour les biens d’équipement et 10 ans pour les services.
• au compte de l’Etat : elle agit par délégation au nom de l’Etat. Il s’agit du secteur public. En cas de tout problème c’est l’Etat qui paye. Sa mission a un rôle important dans le développement de l’économie française. Ce sont des actions à moyen terme (en général des grands contrats)
Pour garantir un courant d’échange :
• globalliance : pour les biens de consommation courante et les services
• avantage très souple, car beaucoup d’options existent
Les types d’options sont pour la globalliance sont :
• options politiques : catastrophe, transfert
• options litiges : conseil juridique
• option recouvrement des créances non garanties
Pour la vente d’équipements les politiques sont :
• equipex OCDE
• BE+
• Grand Export (opérations ponctuelles avec un fort risque politique)

Remarque : la COFACE a son tour s’assure aussi : c’est ce qu’on appelle de la réassurance.

2. Principes de l’assurance crédit

Concernant un acheteur privé le risque est commercial : s’il ne paye pas il peut avoir 2 raisons
• L’insolvabilité : le client n’a pas d’argent pour payer (dans ce cas il faut prouver)
• La carence : le client ne règle pas, il ne veut pas payer
Pour un acheteur public le risque est politique : émeute, guerre, embargo, décision politiques, carence de l’acheteur public, risque de catastrophe naturelle, risque de non transfert (quelque soit le type d’acheteur)

2011年4月13日星期三

risque

Chap 1 : Risques liées aux opérations du commerce international

I] Risques liés à l’international

Il faut prendre en compte :
-l’objet du risque, son impact
-la réalisation du risque
-la nature du risque

Il existe :
- risque politique
- risque économique ( modification de la structure des coûts qui affectent l’entreprise)
- risque juridique
- risque technologique
- taux de change

A) Le risque politique

Peut prendre plusieurs formes :
- atteinte à la propriété (intégrance publique)
entrave à l’activité ( par exemple le gouvernement veut ré investir les bénéfices dans le pays)

- fermeture des frontières, embargo

- un taux d’imposition plus élevé pour les étrangers, droits de douane sur les transferts de capitaux.

- Actions d’ingérence non discriminantes : le gouvernement choisit des collaborateurs d’entreprise locaux.

- Action d’ingérence discriminantes : prélèvement de taxe spéciale sur les sociétés étrangères

- Sanctions discriminatoires : obligation de réinvestir dans le pays d’accueil.

B) Risque économique

Plusieurs interprétations :

- les banquiers : assimilent le risque économique au risque politique
- la COFACE : le risque est lié aux infrastructures du pays d’accueil. Ex : un cimentier allemand veut construire des routes mais les infrastructures ne le permettent pas.

- Modification liée à la structure des coûts : rarement couvert car est difficile à estimer. La COFACE ne couvre que pour des gros contrats et de longues périodes.

C) Le risque juridique

L’entreprise ne connaît pas forcément les formalités juridiques des pays. Chaque action de l’entreprise concerne souvent une législation.
Ex : droit social, droit fiscal (comment doit-on traiter les benefs), droit commercial ( est ce qu’un étranger peut posséder une entreprise), économique( loi anti-trust, vente, soldes)

D) Risque technologique

GIE : Groupements d’intérêts économiques : Les entreprises vont développer ensemble des standards économiques.

II] La chronologie des risques

- Prospection : coûts élevés, risques financiers

- Installation

- constitution d’un stock : stock important pour l’étranger pour pouvoir tourner l’activité. Risque : elle n’est pas sure de pouvoir financer le stock et de pouvoir le vendre.

- Proposer ses produits et essayer de les vendre : répondre à des appels d’offre internationaux.
Dans le cas d’une adjudication internationale : appel d’offres internationale auprès des grandes entreprises)
Contraintes : garanties de soumission : le vendeur potentiel doit verser une caution our prouver qu’il peut réaliser tel ou tel service.

- Réception des commandes
• risque de modification de coûts (risque économique) peut conduire l’entreprise à vendre à perte. Risque juridique : certaines clauses sont illégales dans certains pays.
• Risque en cas d’interruption de marché : Pertes d’origine politique ( émeutes) : insolvabilité du client. Le risque augmente si le bien produit est spécifique.
• Défaut du client : le client ne paye pas ses factures. Si le client est privé c’est purement un risque de défaut. Si le client est publique c’est un risque politique.

- Emballe/expédition
Le transfert exact des responsabilités va dépendre des conditions de vente. Génératrice de risques pour l’entreprise.
• chutes, débris, contact de la marchandise avec des produits dangereux.
Solution : Assurance

- réception et mise en service pour les biens d’équipement
Obligation de bien fonctionner. Risque d’un appel de caution abusif. Risque d’un défaut de fabrication. Obligation d’assurer un chantier à l’étranger.

- Paiement
Risque de défaut de paiement.
Ex : décision gouvernementale : interdiction de règlement en devises. ( risque politique).
Le risque de défaut ne va pas forcément être assuré par les mêmes personnes.
Ex : crédit acheteur met en relation : un client étranger, une banque française, et une entreprise exportatrice. La banque devra se faire rembourser par le client étranger si elle accorde un crédit.
Pour la plus grande partie ces risques existent aussi au niveau national.

III] Risques liés à la prospection

A) Assurance prospection : soutien financier

La COFACE verse une indemnité pendant la période de garantie. L’indemnité rembourse un partie des frais générés si pas d’activité.

Pendant la période d’amortissement l’assuré rembourse une partie des recettes qu’il a obtenu dans la zone du contrat.

Le contrat va être caractérisé par :
- la zone de prospection : peut englober plusieurs pays
- un budget
- la date de prise des faits
- les modalités d’indemnisation
- la prime
Les entreprises françaises dont le CA est < à 150 millions d’€/an sont éligibles à cette assurance ainsi que certaines filiales de grands groupes. L’ensemble des frais engendrés peut être couverts. Ex : frais de personnel, location de stands, frais de déplacement etc.… Coût : frais de dossier (200€) + prime ( 3% du budget garanti) On peut avoir une avance sur les indemnités : soutien de financement. ( augmente la prime de 2%) Les modalités de soutien de trésorie dépendent du CA. Si CA<1,5 millions € : avance de 50% du budget garanti Si CA>1,5 millions € : avance versée pendant la période garantie.

Principes de fonctionnement

L’assurance prospection repose sur un mécanisme distinguant deux périodes : la période de garantie et la période d’amortissement complémentaire.

Au moment du dépôt de la demande, l’exportateur doit préciser le nombre d’années pendant lesquelles il souhaite être garanti ( jusqu’à 4 ans), et présenter un état prévisionnel de ses dépenses de prospection, année par année.

Pendant cette période, à l’issue de chaque exercice de 12 mois, un compte d’amortissement est établi en faisant apparaître :

- au débit, les dépenses engagées
- au crédit l’amortissement de l’exercice, c'est-à-dire un pourcentage des recettes réalisées sur les pays couverts

Exemple

Une entreprise vendant du matériel agricole a engagé, pendant une année de garantie, des dépenses de prospection de 50 000 € et réalisé sur le pays concerné un chiffre d’affaires de 250 000 €.

Si les dépenses garanties pour la période sont de 55 000€, le compte d’amortissement de la période se présente comme suit :
Débit Crédit
Dépenses 50000 Amortissement ( 250000*7%) 17500
Solde 32500

Le solde du compte d’amortissement est négatif, l’entreprise recevra en fin d’exercice une indemnité qui représente 65% de ce solde, soit :
32 500*65%= 21 125 €

Si pendant la période de garantie, le solde du compte d’amortissement est créditeur, l’entreprise devra en reverser 65% à la COFACE, dans la limite des indemnités reçues jusqu’alors.


Le délai de paiement dépend des modalités pratiques et de l’évaluation de la prospection par la COFACE. L’entreprise peut aussi recourir à un parrainage bancaire.

Fonctionnement en période complémentaire

Pendant cette période, l’entreprise rembourse, dans la mesure où son chiffre d’affaires le permet, les indemnités qu’elle a reçues en période garantie. Ce remboursement se fait sans intérêts.
La durée de la période complémentaire est égale à celle de la période garantie augmentée d’une année.
Pour chaque exercice, l’amortissement est calculé en appliquant au chiffre d’affaires le taux d’amortissement utilisé en période de garantie, et est affecté au remboursement des indemnités.

Deux situations peuvent se présenter :

- Son chiffre d’affaires étant insuffisant, l’entreprise ne parvient pas, pendant la période complémentaire, à rembourser intégralement les indemnités reçues en période de garantie : dans ce cas les indemnités non remboursées lui restent acquises.

- L’entreprise, grâce au développement de son chiffre d’affaires, parvient à rembourser intégralement les indemnités reçues : dans ce cas, ses remboursements cessent dès qu’elle a remboursée la totalité de ses indemnités.




B) le parrainage bancaire

Va prendre en charge la trésorerie nécessitée par la prospection. L’entreprise est obligée de régler le décalage entre le versement. La banque peut apporter la solution. Cela équivaut à un crédit de mobilisation car on mobilise les créances.
La banque avance au client le budget. Le client cède à la banque son droit d’indemnité. Le banquier est obligé d’accorder un prêt de 100% du prêt de la COFACE. La banque va supporter un risque car encore aucune indemnité ne sera versée.
Chap 2 : La gestion du risque client

CA : 4 Millions d’Euros
Marge : 10%
Impayé : 50 000

CA+ de 50 000/10% = 500 000 € le CA doit augmenter de 12,5%

Il faut mesurer l’impact d’un impayé et le risque de non couverture.

I] Composantes d’une couverture

Avant le risque l’entreprise devra développer une démarche prospective pendant laquelle elle va évaluer le risque client.

- CA et répartition : règle des 20/80 : 20% des clients représentent 80% du CA
- Risque pays et la qualité du client :
• Information
• Concentration géographique : concentrer ses clients dans la même zone peut être une force ou une faiblesse (crise financière asiatique)
• Historique
• Délai : Il faut le financer et augmenter le BFR

La première source de financement : crédit interentreprises.

II] Méthodologie d’analyse

Le tableau de bord

1) Analyser les délais d’encaissement


Le tableau de bord va devoir répondre à plusieurs objectifs :
- proposer une vision claire
- exacte : met en évidence les points problématiques

Il n’y a pas de tableau de bord qui convient à tout le monde. On doit mettre en avant des points cruciaux pour l’entreprise. Si le CA est concentré sur trop d’entreprises de faible qualité il faudra le mettre en avant.

L’entreprise a des problèmes d’encaissement qui peuvent se résoudre en trouvant les causes du dépassement. L’importance du dépassement dépend du coût de retard du paiement.

Montant moyen de l’encours x ti/360

Montant moyen de l’encours= encours mensuel moyen
Jours=moyenne du délai de règlement pondéré par le montant
Taux= celui auquel vous payez
2) Analyser l’origine du dépassement

- Consentis
CGV ou règles dérogatoires

- Subies
Client : Anomalie du client Fournisseur : manque pièces

3) Approche multicritères

4) Les sources d’informations

- Le fichier client : collecte de l’information par analyse financière
- COFACE
- BFDCC
- Tribunaux de commerce
- Agence de notation

III] Conditions de vente

Rapport de force entre l’acheteur et le vendeur. Les avantages seront contradictoires. Les conditions doivent partiellement les deux :

- les modalités de paiement : ex : un chèque à un délai de traitement long et risque de chèque en bois. Un virement Swift est immédiat.
- Les délais de paiement : tout dépend de ce que l’on pense du client

CGV : Conditions générales de vente
Opposables en cas de litige
Le client peut demander des règles dérogatoires.
On peut demander des garanties. Ex : les sûretés.

Les informations sur le client doivent avoir donné lieu à une opposition de la partie commerciale et financière. Le commercial n Le commercial ne s’occupe pas du paiement. Les deux parties doivent s’entendre pour faire des ventes. On peut offrir aux commerciaux des primes sur les montants encaissés.

Guides en termes :
- d’encours maximum accordés aux clients
- de délais
- de techniques de règlement
Les relations évoluent dans les temps ( on n’attribue pas les mêmes conditions à un client vieux de dix ans)

IV] La relance- le recouvrement

C’est une tâche difficile et pas très aimé. Souvent on n’est pas assez formé.

Nécessite un système d’information. ( l’information doit aller d’un service à l’autre)
Outils :
- logiciels spécialisés pour la gestion, l’édition des factures et pour la lettre de relance…
- avoir des scénarios de relance pour chaque type de contact.

Ex : ceux mis en avant par La Haye DCG ( déclaration complémentaire globale)

Si faible : prévenir a l’échéance, ensuite lettre, après 10 jours appel, après 30jours deuxième relance.

Si moyen : prévenir à l’échéance, relance téléphonique après 15 jours, et après 30 jours mise en demeure.

Si fort : relance téléphonique après 3 jours, deuxième après 10 jours, après 20 jours mise en demeure.

La règle des 20/80 : 20% des clients représentent 80% des encours et 80% des clients 20% des encours.

Origine/retard

- responsable entreprise : politique de gestion de qualité
- outils de relance :
• pénalités précisées dans les CGV
• arrêt des livraisons.
• Rôle des commerciaux :
Ils connaissent les clients. Ils peuvent être plus capables pour négocier avec eux, ou cela peut être non-souhaitable car les clients voient en eux ensuite des personnes qui demandent de l’argent et peut baisser les ventes.
• logiciels –( blocage automatique des envois)

IV] Solutions bancaires ou assurances crédits ?

- Il ne faut pas prendre une « auto-assurance ». On a le choix entre une assurance bancaire et une assurance crédit. Tout dépend du montant du risque, de la probabilité de souvenance et de la prime-coût et des garanties.

A) Couverture Assurance

1) la COFACE

Assure 20% des exportations. CA de 800 Millions d’Euros.
Est un assureur crédit et a deux activités :
- une activité en compte propre ( 70% en assurance crédit, 30% en service d’information)
- une activité pour le compte de l’Etat ( n’apparaissent pas au bilan)

Couverture à court terme
Réassurance
- biens de consommation
- équipement léger ( inférieur ou égal à trois ans)
Couverture à moyen terme
Pour l’Etat. ( S’il y a sinistre c’est l’Etat qui paye)
Par délégation de l’Etat
- biens d’équipement lourds
- Crédit supérieur à trois ans et les prestations de service supérieur à trois mois.

Couvre également l’assurance prospection.

2) Globallience

But : sécuriser un courant d’affaires. Couvre les biens de consommation, les services…
Il existe différentes options :
- PCT : couvre le risque politique
- litige : aide dans la résolution de conflits que l’on peut renconter
- recouvrement : Globallience recouvre seulement certaines zones

Vente d’équipements et de services

L'OCDE regroupe 30 pays membres, tous attachés à la démocratie et l'économie de marché. Ses relations de travail avec plus de 70 autres pays, des ONG et la société civile lui confèrent une envergure mondiale. Renommée pour ses publications et ses statistiques, ses travaux couvrent tout le champ économique et social, de la macroéconomie aux échanges, à l'enseignement, au développement, et à la science et à l'innovation.
L'OCDE joue un rôle phare en favorisant la bonne gouvernance des secteurs public et privé. Grâce à sa surveillance structurelle, elle permet aux gouvernements de maintenir compétitifs les secteurs économiques clefs. Par son travail sur les questions émergentes et en identifiant les politiques qui marchent, elle permet aux décideurs d'adopter des orientations stratégiques. Elle est également renommée pour ses études par pays.
L'OCDE crée des instruments adoptés internationalement, des décisions et recommandations pour promouvoir de nouvelles règles du jeu là où des accords multilatéraux sont nécessaires pour garantir le progrès des nations dans une économie mondiale. Mais le partage des bénéfices de la croissance s'avère aussi crucial, comme le montrent ses travaux sur les économies émergentes, le développement durable, l'économie territoriale et l'aide.
Dialogue, consensus, examen et pression par les pairs sont au cœur de l'OCDE. Son organe directeur, le Conseil, est composé des Représentants des pays membres. Il oriente les travaux des comités de l'OCDE, adopte les décisions et recommandations et le budget annuel. Donald J. Johnston est le Secrétaire général depuis le 1er juin 1996.

- Garantie Equipex

Pour :
Une entreprise française et vous vendez des biens d'équipements et des services à des acheteurs privés situés dans la zone OCDE.

objectifs :
Remettre une offre en toute sécurité, avec la garantie Coface dès le début de votre négociation commerciale.

besoins
- Consentir des délais de paiement n'exèdant pas trois ans.
- Vous protéger contre les risques d'impayés,
- Accéder à un financement de votre banque.

Notre réponse
> L'assurance-crédit Equipex, une protection pour l'ensemble de vos échanges dans les pays de la zone OCDE.

- Analyse du risque
- Prise en charge du recouvrement
- Indemnisation des impayés
- Transfert du droit aux indemnités à votre banque, si vous le souhaitez.

> Vous offre la possibilité de couvrir avec des garanties complémentaires :
- Les ventes de vos filliales à des entreprises étrangères.
- Le risque de fabrication
- Les risque politique, catastrophique ou de non-transfert,
- Les cautions,
- Les Prestations sur situation.

Comment procéder?
Consulter la direction Coface de votre région et déposer votre demande de garantie pendant la phase de négociation commerciale.

BE +

L'assurance-crédit BE +, une garantie globale de vos échanges commerciaux

- Possibilité de couvrir chaque risque séparément
- Analyse du risque
- Prise en charge du recouvrement
- Indemnisation des impayés
- Transfert du droit aux indemnités à votre banque, si vous le souhaitez.

> Vous offre la possibilité de couvrir avec des garanties complémentaires :
- Les cautions de soumission,
- Les matériels exposés à l'étranger, en démonstration ou dans des salons professionnels,
- Le matériel d'entreprise temporairement exporté.

Consentir des délais de paiement n'excédant pas deux ans dans la zone OCDE et pour les grands contrats.

Le mécanisme de l’assurance repose sur :
- une mutualisation des risques
- une prime à payer ce qui implique une responsabilisation.

B) Principes de l’assurance crédit export


1) Risques commerciaux

Concerne un acheteur privé. Il existe deux origines à un défaut de paiement :
- carence : un manque, le client n’a pas payé à la date prévue
- insolvabilité : le client ne pourra pas payer. Ceci peut découler d’un acte juridique : mise en faillite ou un accord à l’amiable. La compagnie d’assurance considère que la possibilité de récupérer l’argent est proche de 0. L’insolvabilité peut être longue à définir. Il est plus facile de faire appel à la garantie quand on constate une carence.

L’acheteur public est tout ce qui est Etat, les entreprises supranationales. Echappe aux recours légaux normaux. Le critère fondamental est le degré d’intervention de l’Etat dans l’entreprise.

2) Les risques politiques

- risque politique au sens strict
- risque politique de l’acheteur public (garantie publique)
- risque de catastrophe naturelle
- risque de non transfert.

La clause de ducroire : A défaut de toute stipulation contraire, fut-elle implicite, la clause de ducroire garantit le défaut de paiement à l’échéance par un tiers et non la solvabilité de celui-ci.

La COFACE évalue le client (privé ou public) et le pays et peut :
- accepter
- accepter avec une sûreté personnelle (lettre de crédit stand by)
- acceptation pour un montant inférieur
- - rejet total

La COFACE dispose d’une échelle de notation (@ rating) disponible sur Internet.

Si la durée du crédit est inférieur à six mois il existe une dérogation dans le cadre de « la première vente » ou « client dénommé » (on est supposé le connaître) qui permet de se passer de la demande d’acceptation. Montant maxi garanti : 8000 €.

L’information financière

- client privé : disponible par la compta
- client public : est difficile à obtenir car il n’existe pas toujours des états financiers. On va résumer le risque public au risque pays. Le montant de la prime dépendra de ce risque. La situation économique va être appréciée selon des indicateurs économiques : la croissance. Pose un problème de fiabilité des données. Les indicateurs économiques n’ont pas forcément la même signification selon les pays desquels ils viennent.

3) Traitement juridique

La législation mise en ouvre est importante. En fonction des pays il n’y a pas forcément accord entre la législation et sa mise en œuvre. Avec une attitude ouverte de la COFACE le risque sera plus faible. Avec une attitude sélective la COFACE ne va accorder des crédits qu’à des projets prioritaires ou sous conditions.
La COFACE peut établir un plafond : refuser d’assurer au dessus d’un certain montant.
Mise en place de restrictions : les modalités de garanties vont être faibles.
Allongement des délais constitutifs d’un délai (au lieu de 1 mois on aura 2 mois pour aller voir la COFACE).
Augmentation des primes
Baisse des éléments assurés
Refus/Rejet
Pays interdit.

Evaluation du projet

On regarde :

- l’importateur : sa surface financière, sa capacité technique, sa réputation…
- les modalités de règlement : le risque d’un crédit documentaire est nul pour l’exportateur.
- La durée du crédit : ne doit pas excéder la durée d’amortissement des biens.
- Les exportations produits : s’ils sont d’origine française ou d’origine étrangère. On n’a pas le droit de discriminer au sein de la communauté. Pour assurer le rayonnement économique il faut que le produit soit en grande partie de composition française. La part hors-France doit être inférieur à 10%. Mais est seulement une règle générale.
- Les clauses du contrat de vente, du contrat crédit. Le contrat commercial peut comporter une clause qui indique une suspension de la livraison en cas de non-paiement.

C) Typologie des polices COFACE

Dépend de :

- produits : biens de consommation, d’équipement léger produit en série, prestation de service inférieure ou égale à deux ans.
- Aléas politiques
- La technique, la complexité
- La facturation
- Le formalisme

Crédit alliance : permet de se reposer sur un réseau d’assureurs
Info alliance : réseau spécialisé de l’information

Police court terme

GLOBALLIENCE : Garantit le risque de non paiement sur tous les pays sans distinction. C’est à nous de choisir nos garanties dans un certain éventail. On va pouvoir choisir de seulement garantir nos ventes à l’export. Mais on peut aussi couvrir les ventes locales pour une filiale à l’étranger.

Litiges Commerciaux : Couvre la totalité du CA ou les pertes exceptionnelles. A plusieurs modalités : on peut demander un seuil préalable ou un seuil minimal : agrément, sinistre, franchise.

PCT : risque publique. On va pouvoir choisir le pays qu’on va couvrir. Le ù du chiffre d’affaires couvert varie selon le pays.

Option litige : protection juridique qui intervient dès que l’assuré prévient du litige. La COFACE va d’abord négocier à l’amiable puis judiciairement. C’est une assistance juridique, technique et financière (avance sur les frais juridiques). En cas d’impayés en chemin normal on attend une décision de justice. Avec l’option litige on va récupérer au moins 60% de la créance garantie. Limité à trois litiges/an. Montant maxi : 80 000€.

Possibilité d’avoir recours à une société d’affacturage mais on ne contrôlera plus l’affaire. Avec la COFACE c’est l’assuré qui reste aux commandes.

D) recouvrement des créances non garanties

La COFACE dispose d’un service de recouvrement de créances non garanties. Il faut être un client COFACE pour en bénéficier. Consiste en une assistance, des conseils. Possibilité de recourir à une procédure judiciaire. Le recouvrement à l’amiable va être important. C’est plus simple à faire lorsque quelqu’un connaît le pays. La COFACE peut avoir un effet pacificateur. Elle peut nous aider à trouver des avocats avec des tarifs privilégiés.
Calcul du coût de cette garantie : calcul du montant recouvré. Plus on va recouvrer et plus on payer. Les frais de dossier : 150 €+ une fraction de la somme recouvrée. Si jamais le règlement n’arrive pas il faut contacter la COFACE. S’il s’est écoulé moins de 15 jours entre la réception du dossier à la COFACE et le règlement il n’y a rien à payer car one estime que sous 15 jours cela n’est pas grâce à la COFACE. S’il y a une action judiciaire : c’est à nous de payer sous réserve de notre acceptation. Les frais judiciaires sont avancés par la COFACE.

Garantie Equipex pour le risque commercial

BE+

Si le sinistre est d’origine commerciale il sera couvert à 85% et d’origine politique à 90%.

Il existe le pack @ rating

La COFACE agit par délégation de l’Etat français.
La police moyen terme est réservé aux grands contrats.
L’objectif est de proposer une couverture contre le risque d’interruption de marché ou de non paiement.

Crédit acheteur : crédit contracté par un acheteur.

Les principes de l’assurance : on paye toujours avant, il y a toujours quelque chose à payer. Le crédit fournisseur permet seulement d’avoir de la trésorerie.
Le crédit fournisseur et le risque commercial sont bien rémunérés (25%) mais s’il y a crédit bancaire seulement à 90%.

Si le contrat est interrompu plus de six mois : l’indemnisation est à 95% si risque politique mais si insolvabilité il le sera à 90%.
On est indemnisé dans un délai de trois mois.
Les coûts sont variables et il faut étudier au cas par cas.

V] Comment gérer un sinistre ?

A) Le risque de fabrication

Impossibilité pour l’assuré de respecter ses obligations contractuelles de fabrication. Motifs : politique, rupture de contrat par l’acheteur.
Il va falloir analyser la situation : quel est le fait générateur ? Quelles sont les incidences financières ? Choix entre arrêt de la fabrication, la continuation, trouver un produit de remplacement…

Déclaration

Avertir la Coface. L’assuré doit déclarer tout élément qui peut augmenter le risque (grèves) et prendre toutes les mesures pour limiter ses pertes. (Fermeture du chantier). L’assuré a un droit de regarde et doit faire une gestion « de bon père de famille ».
Gestion mutuelle entre l’assuré et l’assureur.


La perte indemnisable

Pas facile à évaluer car les charges d’exploitation sont représentés dans le résultat.
Difficile par rapport à l’assurance crédit car il n’y a pas de créances.
Dans tous les cas l’assuré va toujours perdre quelque chose en cas de sinistre.

Indemnisation

En cas de rupture de contrat la date de constitution du sinistre est de 6 mois.
Avant de nous rembourser la COFACE va vérifier le montant des accords demandés sinon ils peuvent être déduits de la valeur demandée.
Les garanties des banques : vérifient si c’est un vrai sinistre. La Coface vérifie les CGV et si on a bien respecté nos obligations.

Au point de vue international il y a plus de risque politique que de risque client.

B) Le risque crédit

Il faut faire une demande préalable. Si le sinistre n’est pas garantie il faut faire appel à l’option de non recouvrement.

Constitution du dossier

S’il y a litige entre l’exportateur et l’importateur on oublie la COFACE.

Motifs : créance impayée ou motif dilatoire de l’acheteur (faux dans le but de nous faire gagner du temps).
Après quelques jours : DMS : déclaration de menace de sinistre.
Il faut un délai constitutif de sinistre. S’il y a survenance du sinistre la créance ne sera pas réglé car le client ne paye pas ou bien parce que le transfert n’est pas fait.
La COFACE n’est pas forcée de nous dédommager.

Il faut prendre des mesures de sauvegarde ce sont des mesures conservatoires comme interrompre les livraisons du client en cessation de paiement.

Demande d’intervention : distinguer la DI et la DS.

- phase précontentieuse
- phase contentieuse : la Coface entre en jeu.

Date butoir
Date de déclaration de sinistre
Date de réception de la Di par l’assureur

On a une indemnisation au mieux 3 mois après une carence. La police choisit la nature du risque choisi. Si le montant est supérieur à 5000€ le délai passe à 5 mois.
Même avec la garantie on aura un manque de trésorerie important. Comment va-t-on être indemnisé ?
Ce qui va varier est le calcul de la prime.
L’indemnité est fonction de la valeur de la créance.

Les questions à se poser sont :
-est ce qu’il y a une perte pour l’assuré ?
-est-ce que c’est une perte indemnisable. Exemple : des prestations locales.
-calcul de l’indemnité : perte indemnisable*la quantité.

Si on a dépassé le budget la Coface va appliquer une règle de proportionnalité. Le plus dur est le calcul de la perte de l’assuré.
La perte indemnisable : La somme des créances non assurées+frais annexes+frais de contentieux- avances et acomptes déjà reçus.
Déchéance des termes : toutes les créances venant après une date d’échéance non respecteé.

L’argent récupéré lors du procès va à la COFACE. C’est une facilité de gestion.

C) Les circuits de commercialisation.

- réseau d’assurance
- courtiers : le courtier sera l’interlocuteur entre la COFACE et l’assuré. Le rôle du vendeur est primordial. Il a autant un rôle de prescripteur que de vendeur. En France, on ne paye jamais la prime au courtier mais à la compagnie d’assurance.

D) Les spécificités de la gestion de l’assurance crédit pour le compte de l’Etat

N’apparaît pas au bilan car n’est pas réalisé pour le compte propre de la COFACE. L’Etat gère tout ce qui a une certaine taille ( BE, usine clé en main). C’est donc du moyen terme. Les avantages de cette garantie :
- taux réglementé

Procédure de recouvrement

Intervention PEE
Avocat
Sociétés spécialisées dans le recouvrement
« Club Paris »

Les risques environnementaux

Il existe de nouvelles législations internationales qui incitent à prendre ces risques en compte pour la mise en place d’un projet.
Objectif : s’inscrire dans une optique de développement durable. (Coût environnemental)

But Coface : gagnant/gagnant.

Les exigences de la Coface : respect des normes et réglementations dans les pays ou l’action est menée : approche comparative.

Les méthodologies : L’exportateur doit remplir un questionnaire sur l’impact environnemental du projet.
Deux conditions pour recevoir le questionnaire :
- domaine du projet (attention à la pollution)
- le montant total du contrat doit être compris entre 45 millions d’Euros et 100 millions d’euros.

Classification
Il existe 4 catégories :

-A : projet sensible ayant un impact significatif sur l’environnement.
-B : impact potentiel sur l’environnement
-C : projet sans restriction et sans impact sur l’environnement.

A chaque niveau correspond un processus d’évaluation.

Pour A : EIE (Etude d’Impacts Environnementaux). Déjà réalisé au moment de la demande à la Coface.

Pour B : L’évaluation repose sur le questionnaire et l’interprétation des réponses. On peut ajouter plusieurs documents pour compléter l’information sur le projet. Un projet causant la dégradation de l’environnement sera rejeté.

Pour C : pas de risques pour l’environnement.

Panorama Assurance crédit :

La Coface est la première assurance crédit en France.

Les autres sociétés d’assurance crédit :
- Eulen SFac
- Assur Crédit
- Gipac
- Altradius (la police syrius et une police mixte : national=Europe)
- Unistrat
- Police générique TPE et PME

L’assureur-crédit Euler Hermes SFAC, premier assureur crédit français et filiale du Groupe Euler Hermes, vous protège des risques d’impayés clients en France et à l’international grâce à trois services:
La prévention du risque clients : nous surveillons en amont la solidité financière de vos clients ou prospects
Le recouvrement : nous recouvrons vos impayés rencontrés sur des clients garantis ou non
L’indemnisation : votre poste clients est sécurisé grâce à une indemnisation rapide et élevée

Avec la police Syrius le client fixe les conditions de son encours. (plafond d’encours de 15 à 90 000€)
Quantité
Délai

Police Polaris : il faut avoir un CA d’au moins 1,5 Millions d’euros. Garanties similaires à la police syrius.

La police Eurexel : National, commercialisée par la Coface au niveau international et par Eulen SFac au niveau national.

La police spécifique pour les grandes entreprises : La police en excès qui couvre un éxcès de pertes. (qui dépasse un certain montant).

FIA : franchise individuelle atteinte. Si la perte est inférieure à la FIA la perte n’est pas comptabilisée.
On somme les pertes supérieures à la FIA ( pertes totales sur un an) et on compare les pertes au FAG.
Si les pertes sont supérieures au FAG il y a une indemnisation. (Pertes- FAG). Si les pertes sont inférieures au FAG il n’y a pas d’indemnisation.

Lors d’une franchise élevée la FIA est le seuil de difficulté financière. Cette police permet de couvrir une partie que l’entreprise ne peut pas gérer.

Technique de règlement

A : crédit documentaire irrévocable confirmé. Ex : lettre de crédit.
B : crédit documentaire irrévocable non confirmé.
C : contre remboursement. Ex : contre remise documentaire D/P (doc centre de paiement).
D : encaissement simple : technique de règlement la plus risquée. Ex : crédoc révocable, D/A (document contre acceptation).

Comment choisir la modalité de règlement ?

Voir doc
Chap 3 : Le risque de change

Déf : Risque d’une modification de la valeur d’une créance en fonction de la parité du taux de change.

Naissance du risque de change :

Le risque de transaction provient de la modification de la valeur des créances et des dettes contractées avant un changement et dont l’échéance est postérieure à celui-ci. Tout engagement futur en devise implique un risque de change.

Ex : 1 800 000$ : 60 jours.
Taux de change €/$=0,95
0,95€=1$
Combien l’exportation française peut-elle récupérer ?
1,8*0,95
Si 0,90=1$ : 1,8*0,90=1,62


Le risque de change peut naître à plusieurs moments. Le plus important est le risque de transaction : modification de la valeur des créances et des dettes contractées avant le risque de change et dont l’échéance est postérieure.

1) Le risque de transaction

Concerne les transactions certaines. Si on a une positive on va craindre une baisse du dollar par rapport à l’Euro.
Si on a une position négative on va craindre une montée du dollar.

2) Risque économique

Beaucoup plus difficile à quantifier. Découle de la modification de la valeur actuelle de l’entreprise en raison de la variation du taux de change.
Ex : dévaluation du yen.
Concerne les transactions incertaines
C’est l’horizon temporel qui va faire le tri. Il peut être assimilable au risque de transaction.

MT : 2 à 5 ans : paramètres locaux. (variation de la monnaie locale+ dvt de la concurrence)
LT : L’ensemble de l’environnement concurrentiel doit être pris en compte.


3) Le risque bilan

Concerne surtout les entreprises qui ont des filiales à l’étranger. Une modification des taux de change provoque une distorsion de la maison mère.

- Un risque de capital : une baisse de la monnaie étrangère peut causer une perte de capital
- Un risque de distorsion : Les différents postes au bilan peuvent être valorisés de différentes manières ce qui entraîne une distorsion.
Ex : on va valoriser les capitaux propres au cours historique

85% des entreprises couvrent le risque de transaction
95 % des entreprises ne couvrent pas le risque économique
70% des entreprises ne couvrent pas le risque bilan

I] Le marché des changes

Fonctionne 24H/24

Concerne les transactions journalières au comptant (à exécution immédiate) : 390 millions de dollars par jour.
5% du marché correspond à une activité purement financière.
Les 95% restant : opération de couverture ou opération de spéculation
Première place mondiale : Londres (30% des échanges)
Asie : 20%
USA : 15%

Le marché des changes est interbancaire, donc entre les grandes banques. Dans une banque le spécialiste des changes va s’appeler cambiste. Il a deux activités :

- market maker : Il propose des prix à l’achat et à la vente sur les marchés électroniques.
- Sales : répondent aux besoins de la clientèle. Interface entre la salle de marché de la banque et les clients.

La banque peut agir en compte propre : elle va prendre elle même une position sur le marché ou en compte client : mandataire.
Le fait de limiter l’activité en compte propre permet de limiter le risque de change.

- Broker : (courtier) : va chercher une contrepartie. Permet de regrouper plusieurs demandes en une seule. Une demande individuelle va être plus faible. Conserve également l’anonymat. Important pour des entreprises financières spéculant sur des devises. Rémunération de 0, 01%

Les banques centrales : orientent les cours. Intervention très limitée.

Les clients : entreprises industrielles ou commerciales, des petites banques, des investisseurs industriels (zinzin).

II] Le marché spot (au comptant)

Normalement J+2. Le cours d’une devise exprimée dans une autre. Il existe différents types de cotations. Peut même varier au sein d’un pays.

-cotation à l’incertain (directe) : Quand la valeur d’une devise étrangère est exprimée en monnaie locale.
X€=1$

-cotation au certain(indirecte) : 1€=X$ La valeur d’une devise locale est exprimée en monnaie étrangère.

Ex : En France, cotation au certain : pour avoir un 1€ il faut 1,30 $
A l’incertain : 1/1,30=0,7692
Avec 0,7692 € on va avoir un $

Cotation à l’européenne : la cotation d’un $ est exprimée dans une autre devise
Cotation à l’américaine : la cotation d’une monnaie étrangère est faite en dollar.

Tout dépend de l’endroit où on se trouve.

Cotation au certain : pays de la zone Euro+GB+pays du Commonwealth. Les autres pays cotent à l’incertain. Les EU utilisent les deux modes.
Chapitre 1 : Economie financière et monétaire
Thème 1 : La monnaie, la création monétaire, et la politique monétaire

➢ La monnaie c’est le stock des moyens de paiement à la disposition des agents d’une zone éco donnée.
➢ L’utilisation de la monnaie est fondée sur la confiance. Qui résulte d’un long processus historique.
Ex : les banques commerciales n’ont qu’un siècle d’existence (LCL, BNP…)
La banque de France (donc banque central) a 2 siècles.
I. Les formes et les fonctions de la monnaie
1.1 Les formes de la monnaie

• Le bien choisi comme monnaie doit être durable, afin de reporter le pouvoir d’achat dans le temps.
• Le bien doit être divisible comme ca il pourra permettre des paiements de valeur très différentes.
• Le bien doit pouvoir être transporté.
➢ Donc les métaux se sont rapidement imposés comme le plus efficaces.
Ces monnaies étaient des monnaies marchandises CAD des monnaies qui sont matérialisés par des biens marchands.
Définitions :
• La monnaie matérielle (ou manuelle) : la monnaie métallique et monnaie de papier
➢ Billets, monnaie inconvertibles
• La monnaie scripturale : c’est une monnaie qui circule dans l’économie par un simple jeu d’écriture et représente 90% de notre monnaie en circulation.
➢ C’est une monnaie dématérialisé et elle prend la forme d’écritures qui représentent les soldes créditeurs des comptes clients détenus auprès des établissements de crédit.
➢ La monnaie scripturale est composé de l’ensemble des dépôts a vue. Elle circule par les chèques, les cartes de crédit et les virements.
• La monnaie fiduciaire : CAD « monnaie qui repose sur la confiance » du latin fi dus=confiance
➢ Elle a des qualités supérieures à la monnaie métallique :
• Son cout de production est faible
• Transport + commode
• Elle peut être divisée en de toutes petites unités

➢ La valeur de la monnaie doit être garantie et c’est ce qui donne à la monnaie un caractère institutionnel.
➢ Toutes les formes de monnaies actuelles sont des monnaies fiduciaires et donc reposent sur la confiance (ce n’est donc pas un phénomène éco).

1.2 Les fonctions de la monnaie

Elle a traditionnellement 3 fonctions :
• la monnaie est l’intermédiaire des échanges : la monnaie permet d’acquérir tout les biens disponibles sur un marché.
Elle est la condition première d’accès à un marché
• La monnaie est une réserve de valeurs : elle est un moyen de reporter un pouvoir d’achat dans le temps
Si on a choisi la monnaie comme réserve de valeurs pour sa propriété de liquidité (cad la qualité d’un bien qui permet de récupérer entièrement une valeur sans risques et sans délais)
Keynes nous explique que la monnaie est un actif sans risques qui constituent un lien entre le présent et le futur.
• La monnaie est une unité de compte : elle permet d’évaluer des biens et on dit en cela que la monnaie est un numéraire.
La monnaie est une unité de compte validé socialement dans le temps et dans l’espace. Elle revêt donc un caractère conventionnel.

II. Le processus de création monétaire

• Comment la monnaie est t’elle fabriquée ??
Ce sont les banques qui créent la monnaie en accordant des crédits
• Quelles sont les limites à la création monétaire ??
Les banques doivent respecter les limites fixées par les autorités monétaires.

2.1 Les principes généraux de la création monétaire
➢ La monnaie de crédit est une des formes de monnaie scripturale et elle est crée ex nihilo (CAD « ne sort de rien ») donc elle est crée a partir de rien.
➢ Elle peut être crée par la plupart des banques
➢ Principe de création monétaire : la banque crée de la monnaie en achetant des actifs non monétaires CAD des titres de créances qu’elle émet sur elle-même. On dit que les crédits font les dépôts.
Actif Passif
Réserves : 20 Dépôts à vue (Monnaie) : 100
Actifs : 80
Total : 100 Total : 100

➢ Nouveau Crédit de 10

Actif Passif
Réserves : 20 Dépôts à vue : 100 + 10
Actifs (80 + 10) : 90
Total : 110 Total : 110

La créance supplémentaire qui représente le crédit consentit au client par la banque CAD la dette du client à l’égard de la banque est porté a l’actif.
Le passif augmente de 10, cette hausse provient de l’accroissement des dépôts à vue suite à la nouvelle monnaie crée qui représente le montant d e monnaie qui est viré sur le compte du client.
Le mécanisme de création monétaire correspond à la monétisation d’une créance CAD à la transformation d’une créance en monnaie.

➢ Pour créer de la monnaie, les banques acquiert 3 types d’actifs :
• Les créances sur l’économie (CAD soit la banque rachète un crédit qui a déjà été consenti soit la banque octroi directement un crédit)
• Les devises : le titre de créance est une devise (créance sur l’étranger). Donc la banque aliment le compte de son client avec une monnaie qui n’existait pas
• Les bons du trésor : la banque achète des créances sur le trésor public et cette souscription de titre donne également lieu à une création de monnaie.
➢ Il existe plusieurs limites à la création monétaire :
• Le retrait massif de billet par les agents économiques : ces fuites de liquidités obligent les banques à détenir des encaisses suffisantes. Hors la demande de billet augmente avec le nombre de crédit accordé. Donc les banques ne peuvent pas accorder indéfiniment des crédits.
• Les activités des banques sur le marché des changes : Quand les banques créent de la monnaie en achetant des devises, elles doivent disposer de monnaie pour intervenir sur ce marché
• Les banques entretiennent des relations entre elles par l’intermédiaire des retraits et des dépôts de leurs clients : Quand une banque crée de la monnaie, celle-ci se transforme en dépôt dans une autre banque. Une banque court donc le risque de devenir débitrice vis-à-vis d’une autre banque si son activité est trop importante.

2.2 le refinancement des banques
2.2.1 Le rôle de la BC : la monnaie centrale
La monnaie centrale est émise par la banque centrale en l’échange de l’acquisition de créances auprès du trésor et auprès des banques. C’est la seule monnaie légale pour une économie et les monnaies créent par les banques commerciale n’ont de valeurs que par la clause de rachat qui les lient à la BC.
➢ La monnaie centrale est la condition d’existence de toutes les monnaies scripturales.
Il y a 3 raisons si les banques ont besoin de liquidités :
• Le retrait de billet par les clients
• Pour effectuer des règlements aux autres banques
• Pour reconstituer leurs réserves en monnaie centrale
Ces 3 raisons font que les banques vont devoir se refinancer auprès de la BC. La BC va les refinancer en rachetant aux banques leurs titres de créances et en contrepartie leur donne de la monnaie centrale donc elle leur fournit des liquidités en créditant tout simplement leurs comptes.
Chaque banque commerciale a un compte auprès de La BC.

2.2.2 Le marché monétaire interbancaire
Le marché monétaire c’est le marché des capitaux à court terme. C’est un marché qui a deux compartiments :
• Le marché interbancaire : Tous les jours sur le marché interbancaire les banques s’échangent leurs excédents ou leurs déficits de trésorerie. La BC peut aussi intervenir sur ce marché pour fournir ou retirer des liquidités.
Aujourd’hui le marché monétaire est unifié au niveau européen. Les banques interviennent principalement, à cause du principe de subsidiarité, sur leurs marchés nationaux (banques françaises avec la banque de France par exemple)
• Le marché des titres a court terme

III. La masse monétaire et le multiplicateur de crédit
La masse monétaire désigne les moyens de paiement dont disposent les agents dans l’économie.
3.1 La masse monétaire et les agrégats monétaires
La masse monétaire est composée de tous les moyens de paiement en circulation dans une économie ainsi que des placements facilement transformable en monnaie, en liquidités.
La BCE a besoin d’information sur la masse monétaire. La BCE doit étudier la façon dont les agents allouent leurs ressources monétaires. Pour cela la BCE a crée les agrégats M1, M2 et M3.
• M1 : agrégat monétaire au sens étroit. Il regroupe les billets et les pièces ainsi que les dépôts à vue.
➢ M1 vaut au 31/12/06 3670 Milliards d’euros.
• M2 : M1 + les autres dépôts monétaires (dépôts a terme)
➢ M2 vaut 6600 Milliards d’euros
• M3 : M2+ Les instruments négociables
➢ M3 vaut 7600 Milliards d’euros
Les BC vont contrôler la masse monétaire en contrôlant l’octroi de crédit.
3.2 Le multiplicateur de crédit : le lien entre la masse monétaire et la monnaie centrale.
Lorsque la BC alimente en monnaie centrale les banques ca signifie qu’elle permet aux banques d’accorder plus de crédit et donc de créer plus de monnaie.
Le multiplicateur de crédit signifie que l’augmentation de la masse monétaire est un multiple de l’augmentation de la monnaie centrale.
En 1963, Friedmann et Schwartz ont créent un modèle :
H= la monnaie centrale qui est constitué de billets (B) et des réserves (R) des banques auprès de la BC
M= La masse monétaire CAD des billets (B) + des dépôts (D)
➢ Hypothèse 1 : Ces auteurs supposent que les agents souhaitent maintenir un rapport constant (b) entre les billets et les dépôts
➢ Hypothèse 2 : Les banques souhaitent maintenir un rapport constant (r) entre les réserves et les dépôts.
Donc:
➢ H= B+R= bD + rD = (b+ r) D
➢ M= B+D= bD + D = (b+1) D
Multiplicateur M/H= (b+r)D/( b+ 1)D Ca donne M= (b+r/b+1)H
Ca veut dire que la monnaie dans l’éco est un multiple de la monnaie centrale crée par la BC. Cette relation entre M et H permet à la BC d’influencer la monnaie en circulation.
Pour influencer la masse monétaire la BC peut :
• La BC peut orienter le prix de la monnaie centrale sur le marché monétaire
• En contrôlant la quantité H CAD la monnaie centrale
• La BC peut modifier le taux de réserve obligatoire
IV Les grandes théories de la monnaie
4.1 La théorie quantitative de la monnaie: la neutralité de la monnaie

C’est la 1ere grande théorie (1912) qui est du a I. Fisher, on se trouve dans la tradition classique. Les classiques étaient attachés au principe de dichotomie CAD que les classiques (Tous ceux qui précédent Keynes) considèrent que la théorie économique se divise en 2 branches :
• La théorie de la valeur : Elle explique la formation des prix relatifs.
EX : Le taux de change, le salaire réel…
• La théorie monétaire : Elle explique comment se détermine le niveau absolu des prix.
Les classiques pensaient que la monnaie avait 2 deux effets sur l’activité réelle :
• Un effet favorable : Un supplément de monnaie permet de faire plus de transactions donc + de consommation.
• Un effet défavorable : Un supplément de monnaie entraine également une hausse des prix car il entraine un excès de demande sur tous les marchés.
➢ La théorie quantitative est la suivante : Toute augmentation du stock de monnaie a un caractère inflationniste.
Cette vision dichotomique repose sur 2 principes :
• Loi des débouchés (JB Say) : Pour comprendre cette loi il faut comprendre que chez les classiques la monnaie ne remplit que 2 fonctions :
• Intermédiaire des échanges
• Unité de compte
➢ Donc la fonction de réserve de valeurs n’a pas été prise en compte car elle ne peut pas être conservée pour elle-même.
A partir de la, la loi des débouchés est valable. La loi des débouchés c’est : l’Offre crée sa propre demande : Si je produis je vais distribuer des salaires et les personnes qui participent à cette production vont toucher des salaires et vont pouvoir consommer ces produits.
JB Say : La monnaie ne peut pas être conservée pour elle-même car « le voile monétaire ne fait que masquer la réalité des échanges et les produits s’échangent contre les produits puisqu’ils se servent mutuellement de débouchés »
➢ Cette loi sera remise en cause par le phénomène de thésaurisation (épargner sous forme monétaire CAD épargné de manière non productif « le bas de laine »). A partir de là rien ne garantit que les salaires et les profits distribués sous formes de monnaies vont servir à consommer les biens produits.
• Neutralité de la monnaie : L’économie classique est une économie de troc dans laquelle les biens s’échangent entre eux sur la base de la valeur travail.
La monnaie ne sert qu’à exprimer les prix absolus et l’équilibre réel (CAD que les montants des investissements trouvent une épargne équivalente pour se financer) est indépendant de la monnaie.

4.2 L’analyse de Keynes : Le taux d’intérêt devient une variable monétaire

Théorie générale de Keynes en 1936 qui considère que le Taux d’intérêt est également une variable monétaire et la on c’est mis à penser l’économie comme un tout. Ca relie les « 2 mondes ».
Le Taux d’intérêt permet d’établir un lien entre le monde réel et le monde monétaire. Pour Keynes les agents demandent de la monnaie pour 3 raisons :
• Le motif de transaction
• Le motif de précaution : la les agents vont demander de la monnaie pour faire face aux dépenses et aux risques imprévues.
• Le motif de spéculation : Les agents demandent de la monnaie pour la placer en titres lorsque le taux d’intérêt rend cet achat intéressant. La demande de monnaie pour spéculation dépend du mécanisme boursier élémentaire : il existe une relation inverse entre le cours d’un titre (prix des actifs) et le niveau du taux d’intérêt.
Soit PA le prix des actifs. Lorsque le Taux d’intérêt augmente le PA baisse, lorsque le Taux baisse, le PA augmente.
Le PA se détermine par le revenu de l’actif sur le taux d’intérêt.
Résumé :
• Les agents détiendront de la monnaie quand ils anticiperont une hausse des taux car cette hausse va réduire le prix de leurs actifs.
• Les agents détiendront des titres lorsqu’ils anticiperont une baisse des taux.
La trappe à liquidité : Lorsque le taux d’intérêt du marché se rapproche de son niveau minimal, les agents ne peuvent anticiper que sa hausse CAD la baisse de la valeur de tous les titres. Donc tous les agents demanderont de la monnaie. On dit que la demande de monnaie absorbe toute l’épargne disponible. « C’est comme si la monnaie tombée dans une trappe »
C’est un phénomène extrême (Japon fin des années 80- Début 90)
4.3 L’analyse monétariste : La monnaie est neutre a long terme
Cette analyse renoue avec les classiques et les néoclassiques. Les monétaristes considèrent que la monnaie est neutre et qu’elle n’influence que le niveau général des prix.
En clair pour les monétaristes la monnaie est un phénomène inflationniste.
Milton Friedmann en 1956 (père fondateur du courant monétariste). Pour lui la monnaie est un élément de patrimoine.
La demande de monnaie dépende de 3 variables selon lui :
• Du revenu permanent qui est le flux de revenu par la richesse
• Le rendement des actifs financiers mesuré par le taux d’intérêt. Les agents demandent de la monnaie quand ce taux d’intérêt est faible.
• Le niveau général des prix : Plus les prix augmentent plus les agents demandent de la monnaie pour consommer.
Donc la demande de monnaie : Md= f (Yp, i, P)
A partir de travaux empiriques, Friedmann constate que la demande de monnaie dépend principalement de variables permanentes et stables et donc il conclut que la demande de monnaie est stable C’est l’offre de monnaie venant de la BC qui peut engendrer une instabilité. D’où l’indépendance de la BC pour pas que le gouvernement s’immisce. Le seul impact pour Friedmann d’un supplément de monnaie dans l’économie est une hausse des prix.
Sur le marché de la monnaie seule l’offre de monnaie est susceptible de troubler le fonctionnement l’économie car la demande de monnaie est stable.
19/01/09
5. Les outils de la politique monétaire
5.1 Les instruments de la politique monétaire

L’objectif final de la politique monétaire est de lutter contre l’inflation
Avantage :
• Pas d’incertitudes car les agents éco savent qu’il ya des objectifs clairement définis
• Cette politique permet à La BC de s’adapter aux chocs a court terme.
5.1.1 La politique de réserves obligatoires
Politique de nature réglementaire qui revient à ceci : les banques doivent conserver des avoirs en monnaie centrale auprès de la BC.
Les banques détiennent ces avoirs sous formes de dépôt qui correspondent à 2% de leurs exigibilités (pour la BCE).
Par ex : les dépôts des clients, les dépôts a vue, les dépôts a terme (le dépôt a vue on dépose simplement l’argent et on le dépose quand on veut, le dépôt a terme on ne peut pas récupérer l’argent avant le terme) et les titres de créances
Ces réserves sont rémunérées par la BC au taux de refinancement.
Pour agir sur la liquidité la BC modifie le taux de réserve. Par exemple si la BC augmente ce taux, ca entraine la hausse du besoin en monnaie centrale des banques. Les banques répercutent le cout plus élevés de leurs ressources sur le prix des crédits et les banques vont donc augmenter les taux d’intérêt qu’elles accordent aux particuliers et aux entreprises. Ce qui entraine une baisse de la demande de crédits et donc moins de création monétaire pour la BC.
5.1.2 La politique de taux
Le cout de refinancement des banques est fixé sur le marché interbancaire. Ce marché est le marché de la monnaie centrale. L’équilibre de ce marché est contrôlé par les interventions de la BC.
L’opération d’open market : ce terme désigne les interventions sur le marché interbancaire qui visent à modifier le volume de liquidité des banques.
Hypothèse : aujourd’hui la BC veut fournir de la monnaie centrale aux banques. Comment peut-elle faire ?
Elle rachète une partie de leurs titres en échange de monnaie centrale ce qui accroit la liquidité du marché et diminue le taux interbancaire.
A l’inverse quand la BC cède des titres, elle reprend de la liquidité aux banques et le taux interbancaire remonte.
5.2 Le processus de transmission de la politique monétaire
3 types de canaux
• Le canal du taux d’intérêt : Lorsque les taux d’intérêt augmentent cela crée 3 types de phénomènes :
• Un effet de substitution : l’épargne se substitue à la consommation. Lorsque le taux augmente placer son argent devient + intéressant, les agents vont donc reporter leurs consommations. Donc baisse de la poussée inflationniste par la demande car baisse de cette dernière
• Un effet de revenu : Hausse du taux d’intérêt entraine hausse des charges d’intérêt donc moins d’argent dispo pour le reste donc on va mécaniquement réduire nos dépenses.
• Un effet de richesse : la hausse des taux fait chuter le prix des actifs financiers, ce qui réduit la valeur des patrimoines et donc baisse de la conso et a terme baisse de l’inflation.
En Europe c’est l’effet de revenu qui l’emporte le +.
• Le canal du crédit : Lorsque les taux d’intérêt augmentent les BC augmentent leur taux débiteurs mais aussi refusent certains crédits. On parle de rationnement du crédit.
Stiglitz et Weiss dans un modèle de 1981 ont montrés qu’un taux d’intérêt + élevés découragent les bons emprunteurs qui savent qu’ils auront à rembourser et au contraire ca encourage les mauvais emprunteurs qui savent pertinemment qu’ils feront défaut sur une partie du remboursement.
Donc lorsque les taux augmentent les banques prêtent moins d’argent. Ce sont d’abord les ménages et les pme qui sont le plus touchés par la réduction de cette offre de crédit.
• Le canal du taux de change : si les taux d’intérêts augmentent en Europe, les investisseurs vont choisir d’augmenter leurs placements en euros. Pour cela ils demandent des euros sur le marché des changes. Donc sur ce marché la demande d’euros augmente et donc l’euro s’apprécie vis-à-vis des autres devises.
Lorsque qu’une monnaie s’apprécie :
➢ Baisse du prix des produits importés donc entraine une hausse des importations
➢ Les prix des produits européens paraissent plus cher et donc baisse des exportations

Thème 2 : Le rôle des marchés financiers dans le financement de l’économie
I. Les besoins et les capacités de financement des agents.
1.1 Typologie des besoins et des capacités de financement
La capacité de financement représente le montant net de ressources dont ils disposent pour financer d’autres agents.
• Les entreprises :
Il faut distinguer 3 périodes :
• 45-80 : Les entreprises sont des agents qui sont structurellement en besoin de financement
• 80-90 : Elles sont à présent des agents à capacité de financement
• Depuis 99 : Les entreprises sont de nouveau en situation de besoin.

• Les ménages : Ils sont en général des agents a capacité de financement et vont donc épargner.
L’épargne des ménages revêt 2 formes :
• L’épargne financière ( monnaie, livrets, actions…)
• L’épargne non financière (investissement immobilier)
Depuis une dizaine d’année l’épargne non financiere dépasse l’épargne financier.
• L’Etat : Jusqu’en 79-80 globalement les finances publiques étaient globalement équilibrées. Depuis ca ne s’est + jms réalisé. Depuis l’Etat est un agent en besoin de financement.
1.2 Les circuits de financement : la rencontre des besoins et des capacités de financement
Le financement : c’est une méthode qui permet à un agent de se procurer les ressources monétaires dont il a besoin pour réaliser une opération économique.
Il y 3 méthodes de financement :
• L’auto financement qui repose sur l’épargne
• Le financement indirect CAD le crédit bancaire, c’est un financement monétaire qui nécessite la présence d’un intermédiaire.
• Le financement direct sans intermédiaire CAD recours au marché financier est un financement non monétaire CAD qu’on n’a pas besoin de créer de la monnaie.
Les besoins de financement peuvent etre satisfait par une épargne préexistente et par la création monétaire.
1.3 les limites de l’économie d’endettement
L’économie d’endettement c’est une économie où le crédit bancaire permet de satisfaire la plupart des besoins de financement. Cette économie connait des limites.
L’économie de l’endettement peut engendrer :
• une dynamique vertueuse, s’étend tant que le taux de croissance g) r
• une dynamique dangereuse, g(r
g= tx de croissance de l’éco
Fischer :
I= r+π
R= i-π
La pérennité d’une économie d’endettement repose sur un taux de croissance économique supérieur au taux d’intérêt réel de la dette.
On constate que lorsque le taux d’inflation est élevé, le taux d’intérêt réel diminue, ce qui est bénéfique pour les agents endettés car leurs endettements réels à tendance à diminuer.
Au cours des 30 glorieuses, l’économie d’endettement était favorisé par la croissance économique qui garantissait g)r dans une dynamique vertueuse
A partir des années 70, la dynamique dangeureuse se déclenche. L’éco rentre dans un cycle de croissance ralenti g(r puis les gouvernements mettent en œuvre des politiques désinflationnistes CE QUI ACCROIT r.
Cercle vicieux :
➢ Taux d’intérets réels élevés entrainent hausse charges financieres alors que les revenus diminuent.
Donc dans les années de nombreux agents se trouvent dans une situation de surendettement.
Le dev en France d’une éco de marché fi trouve son origine dans les limites de l’éco d’endettement

II. Définition et fonctionnement du marché financier
Le marché fi est le lieu des émissions et des négociations de titres à long terme. On échange des instruments financiers sur ce marché.
Les instru : les actions, les titres de créances, les instruments financiers a termes (produits dérivés)
Le marché se compose en 3 compartiments :
• Le marché primaire ou marché des émissions : les intervenants sont l’Etat et les collectivités qui empruntent à long terme, puis les entreprises qui font appel public a l’épargne et émette des actions.
• Le marché secondaire CAD la Bourse assure la négociation et l’échange des instruments financiers en circulation
• Les marchés dérivés : marché sur lesquels s’effectuent les opérations qui accompagnent les positions sur le marché secondaire.
2.2 les modes de réglements des opérations
Les marchés fi permettent 2 types de transactions, :
• Les opérations au comptant : chaque transaction porte sur un transfert de propriété de titres et un reglement simultané.
• Les opérations a terme : ces opérations reposent sur des contrats à terme CAD contrat dont l’éxécution est différé à une échéance future.
3. le marché primaire :
C’est le marché d’émisiion des titres nouveaux. Sur ce marché l’etat, les e, les instit fi peuvent faire des appels publics à l’épargne en émettant des titres.
Le role du marché s’est accru suite à la désintermédiation et la titrisation. La titrisation est une opération qui permet a une banque de céder une partie de ces actifs (crédit consenti a l’économie) a une société de fond commun de créance qui émet en échange des titres représentatifs des créances acquises.
4. le marché financier, secondaire : la Bourse
C’est le marché de négociations sur les titres déjà émis. Il assure la liquidité et la mobilité des titres. Il est important que les instruments financiers puissent être vendus avant l’échéance sinon aucun investisseur n’acceptera de s’engager sur le long terme. (sup a 7ans).
Chaque jour, les valeurs cotées sont réévalué en fonction des ordres d’offre et de demande.
4.1 Euronext : 1ere bourse européenne
Crée en 2000. Les bourses de paris, Bruxelles et Amsterdam se sont réunis en septembre 2000.
En 2003 on y ajoute la bourse de Lisbonne.
Conséquences :
• Euronext est un marché unifié CAD qu’il n’y a qu’un seul système de livraison pour les titres ainsi qu’une seule plateforme de négociation.
• La cote est harmonisée : les indicies nationaux continuent d’exister mais création de deux nouveaux indices (euronext 100 qui regroupe les 100 valeurs les + importantes du marché euronext et euronext 150 qui regroupe les 150 entreprises en dessous des 100 premieres valeurs)
• Le principal organe de régulation demeure national
• Le NYSE Euronext est née de la vision de NYSE (NY Stock Exchange) et d’Euronext. Fusion qui date du mois d’Avril 2007.
4.2 Les différents marchés français des actions et des obligations
En février 2005 la cotation a été réformé en France. On a aujourd’hui en France 3 types de marchés :
• Eurolist d’Euronext : existe depuis le 21 Février 2005. Ce nouveau marché regroupe les 3 anciens compartiments du marché financier. Eurolist représente la cote officielle de Paris. Toutes les valeurs cotées vont être sur une liste selon un classement alphabétique.
• Alternext : Marché crée pour répondre aux besoins très particuliers des PME de la zone euro. Certaines PME ne veulent pas se soumettre aux règles très contraignantes de l’Eurolist mais elles ont tjs besoins de capitaux ce que permet ce marché.
• Le marché libre : C’est un marché qui va accueillir les sociétés trop jeunes ou trop modestes qui ne peuvent pas lever des capitaux sur les autres marchés. Elles peuvent ainsi dev leur croissance, elles peuvent acquérir une certaine notoriété et on peut diviser le capital en titre et dc facilite la transmission d’entreprise.
V) Les acteurs et leur comportement
5.1 Les acteurs du marché
• Les émetteurs de titres : ils veulent se procurer des ressources soit pour créer une entreprise soit pour financer un projet ou un déficit. Les émetteurs sont d’abord les entreprises, nationales ou étrangères, publique ou privé. IL y a la le Trésor public (3eme), les collectivités territoriales (nationales ou étrangères), et les institutions financières (banques)
• Les investisseurs : But : se constituer un patrimoine financier. L’investisseur va immobiliser des ressources en achetant des titres à long terme. Seulement risque d’une évolution défavorable du cours de la valeur de son portefeuille de titres. Donc c’est pour ca qu’en contrepartie l’investisseur va toucher des dividendes.
5.2 Les stratégies d’intervention sur les marchés
Il existe 3 raisons pour lesquelles les investisseurs interviennent sur les marchés :
• Pour se couvrir contre les risques, c’est une opération de couverture. L’objectif c’est de compenser sur le marché à terme une perte potentielle sur le marché au comptant.
Ex : un agent veut se couvrir contre la baisse de la valeur de son portefeuille. Cet agent vendra a terme des contrats qui représentent ces titres . Si la baisse se produit le portefeuille perd de sa valeur mais l’agent va vendre a terme des titres qu’il va acheter moins cher que le prix de vente prévu au contrat.
• Des opérations spéculatives : on intervient sur le marché pour profiter des variations de cout. Le spéculateur achète des titres lorsqu’il anticipe une hausse des cours afin de les revendre a un cours supérieur réalisant un gain. Ds le k inverse le spéculateur vend avant que ca baisse
• Les opérations d’arbitrage : Tirer parti des divergences de cours entre 2 marchés. Le sopé sont sans risques et concourt aux opé du marché.
VI. les innovations financieres
Elles rassemblent les instruments financiers a terme dont les transactions ont lieu sur les marchés dérivés.
Ce sont des marchés a terme qui en théorie permettent aux opérateurs de se couvrir contre les risques financiers.
6.1 Les produits dérivés et la couverture des risques financiers
Le produit dérivé C’est un contrat financier négociable qui crée un droit sur un autre actif. La valeur des produits dérivés dépend CAD dérive de la valeur d’un actif sous-jacent.
Le contrat garantie le cours auquel une opération (achat ou vente) qui interviendra ds le futur.
6.2 Les contrats à terme
C’est un contrat standardisé par lequel 2 parties fixent today le prix d’un actif sous jacent (ca peut être tt actif) pour la livraison à l’échéance du contrat.
6.3 Les contrats d’options
Une option est un droit d’acheter ou de vendre à échéance une certaine quantité d’actif à un prix fixé lors de la signature
6.4 Les contrats d’échange (les SWAP)
Un SWAP est un contrat d’échange temporaire donc qui porte sur un actif ou sur des éléments de passif.
VII Les principales évolutions des marchés financiers
Il y en a 2 majeurs :
• La globalisation
• L’instabilité financière
7.1 La globalisation financière
Les marchés nationaux sont devenus un compartiment d’un marché global. Elle traduit l’interconnection des marchés internationaux
Les marchés nationaux se positionnent comme des compartiments du marché mondial.
Règle des trois D présenté par Henri Bourguinat en 1982 : Cette règle désigne 3 transformations profondes des modalités de financement de l’économie.
• La Déréglementation : Elle a permis de supprimer les règlements et les contrôles qui entourés les mouvements de capitaux
• La Désintermédiation : Elle a permis le développement d’une finance directe
• Le Décloisonnement : décloisonnement des activités bancaires : Jusqu'à la fin des années 80 les banques avaient des activités tres cloisonnés. le décloisonnement a fait disparaitre les spécificités bancaires.
7.2 Le risque d’instabilité financière
L’instabilité financière résulte du passage de systèmes financiers nationaux tres réglementés à un système financier mondial sans véritable réglementation. On ne peut pas le réglementer.
Elles st apparus au fur et à mesure de la mondialisation. Les crises financières peuvent prendre 3 formes :
• Les crises bancaires qui entrainent une détérioration de la situation financière des banques qui peu conduire à leurs faillites. Ces crises s’expliquent par l’utilisation spéculative des prêts
• Les crises boursières qui résultent de la chute brutale du cours des titres
• Les crises de change qui proviennent d’une baisse brutale de la valeur d’une monnaie